ÉCHEC À LA QUADRATURE DU CERCLE

¡Ola, radieuse bande de Zigonautes irradiée par les ondes! Aujourd’hui, une question ultime se pose, se repose, et finit par s’endormir. Zzzz. M’enfin que reste-t-il après l’humour? Parfaitement, ô naïf et serein quidam, qu’est-ce qui pourra bien surpasser, voire égaler (houla), les trois posts précaires des semaines précédentes? Franchie, l’étude périlleuse du mustélidé sous toutes ses pelures, loyalement précédée du très passionnant exposé sur la multiplication des gogues pour dames, lequel poursuivait brillamment la colossale plaidoirie sur la pertinence de l’emploi massivement répandu du féminin pluriel. Aussi, vous en conviendrez, l’évidence crève l’écran : et si on en restait là.

Ouais, pis comme je suis relativement à la bourre, cette fois-ci, cela m’arrangerait à plus d’un titre, à commencer par lui. Retournons donc bêcher nos biozeries mirifiques, lécher nos timbres électroniques, et prêcher la borne d’avant sûre (Allons en Fans de la Partie i.e., tout ça tout ça). Sauf. Bah oui, sauf. Sauf qu’entre hier et demain il y a maintenant. Pas de panique, mon cher lambda, c’est tel aimant terre. Je rince de café vigoureux, robuste et sucré, mon gouaillant gosier pendant que tu sirotes gentiment ta pinte, et je m’en vais tirer la sonnette d’alarme numéro 4, avec un grand q.

Minute ! Attendez un peu là. Le 4, vous dites ? C’est que… je n’devrais peut-être pas traficoter d’la jactance, moi, foncer comme ça, tête baissée sur le pianoctet, et aller vous hypothéquer le téléchargement de mon neurone vaillant avec un tel chiffre rivé aux s’melles! 4. 4 4 4. Nan, sérieux, ce Quatre-là, mine de rien, cette espèce de Quatre qui, si ça s’trouve, se planque (le fumier d’lapin!) entre les tranches d’un Quatre-quart ou les vers d’un Quatrain!?! Bon, à la limite, je pourrais accepter l’idée du Quadrilatère ou du Quadrupède, rapport à ma fameuse ouverture d’esprit assez carrée.

Cependant, CE-PEN-DANT, nous avons déjà couvert l’histoire de l’engin de rasage et de sa frangine la marmotte, donc plus ou moins de la bestiole à quatre papattes me rétorquerez-vous. Eh bien, je ne suis pas d’accord*. Je m’oppose vivement au cruel zappage de l’entièreté des quadrupèdes, sous prétexte qu’un blaireau et une marmotte seraient vachement représentatifs de l’ensemble, que nous appellerons Patate, de tous leurs potes quadrimembrés. Schpaf shazam, nous obtenons d’un tour de cuillère à pot la jolie quarte suivante : cake, poème, polygone ou mistigri? Absolument. J’en conviens aisément. Il y a enfin matière à broder du doute sous cape.

Ce vil 2×2 (ne le nommons pas, ça lui fichera une sacrée trouille) se prononcera d’ailleurs « Si  » en chinois, langue via laquelle il annoncera autant la venue de notre nombre fatidique, que celle d’une autre ombre, sombre et quadrillée, la …(attention gros tabou, merci d’éloigner les gens du post)… mort. Logique, implacable logique. L’instant Hiiiii, succèdera au 3. J’imagine qu’après avoir couché le pouce et levé l’index-le-majeur-l’annulaire-l’auriculaire, ou pour nos amis vulcains séparé le pouce et montré l’index-collé-au-majeur-espace-l’annulaire-glué-à-l’auriculaire, notre compte sera bouclé. Flûte! Fi des Pan Pan, il s’agira désormais de Pan Pan Pan Pan (quatre fois donc) T’es Mouru!!! Gasp! Argh! Total Flipomètre! C’est qu’ça file un rack givré sur les avant-bras un truc pareil, ça r’mue méchamment le serpent intestinal, ça te grille sévère les méninges pendant la pub! Et en plus, à force d’étonnement, vlouf plâtre, tu te propulseras direct dans l’Affreuse Réflexion (du genre à terrasser un escadron de bimbomégas quéesblo sur le mire-goule, gloussant à plein gruge-à-lèvres).

Avançons sans frémir vers le tableau noir, zigomarades, craie en pogne, gel en poupe, joues creusées : le 4, du gâteau breton jusqu’à la poésie tourbillonnante, de la géométrie qui va t’mettre d’équerre jusqu’à la minette de 11 semaines qui vient d’sauter sur mon clavier pour inscrire 890**, ce n’est pas de la tarte! Le 4, ça a l’air tartignole et pourtant ça cale grave l’affaire. Ah la formidable avancée pour l’humanité que voilà, une percée inouïe jusqu’au but adverse : le trépas, ce n’est pas de la tarte! C’est un peu une histoire de quarte à jouer, comme 2 et 2 font 4, toutefois la tarte s’entiche et s’entartre, e-parchemin halte!

Bienvenue dans la quatrième dimension! IV (pour les minots : 4), IV le machin fatal! 4, le pittoresque stade humain selon l’interprétation des chiffres effectuée grâce à L’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu du talentueux monsieur Bernard Werber. 0 serait le vide, l’oeuf originel fermé, 1 le minéral, 2 le végétal, 3 l’animal. J’intègre les données numériques et je récapitule : 0 = pas de chronikaé, le zéro pointé, le vide intersidéral quoi, oeuf sous clé. 1 = féminin pluriel, du caillou qui clinque, le minéral. 2 = cuvettes et vessies, la tisane, les courgettes, les pommes, le végétal. 3 = blaireau, ah bah là ‘scusez du peu, mais là ça colle grave, l’animal. 4 = échec à la quadrature du cercle, chronique du jour, l’humanoïde zigo. 5 = le spirituel. Bah mince alors, et moi qui croyais avoir rencard avec vous la semaine prochaine. J’ai dû m’rater quelque part. Le 30, c’est exact? Hum. Si! Oui, c’était marqué, oui, effectivement, mais j’ai malencontreusement renversé un peu de crème dessus. Quelle tarte!

Bonjour chez vous,

ZD

* Saluto infinitem incantatissé au Roi Loth d’Orcanie, le suprême Professeur, monsieur François Rollin

** méfiez-vous des mistigris, tout petits, miiiinuscules, tout mignons, guili guili, et pis soudain, scrouuuiiiitch, ça t’part en expédition le long du pantalon! D’ailleurs, ce 890, inquiétant non ? Quel cirque!

2 réflexions sur “ÉCHEC À LA QUADRATURE DU CERCLE

  1. Anne dit :

    Si je n’étais pas handicapée des doigts, je t’enverrais un salut vulcain… tu devras te contenter d’un vague mouvement rotatif du poignet par la fenêtre de mon carrosse, à la façon Queen Lizzie. :p
    See U next week !

  2. ZigomaD dit :

    Waooh, salut à toi ô Queen Chic!
    Bienvenue sur le Bim des Chronikaés Jeudistes ; )

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