LA SPIRALE & LA POUSSIÈRE DORE

Mais où va le monde? Nulle part en vérité, il est juste ici sous nos pieds et quelques vers à encre. Il tourne, tourne, toujours autour de la même étoile solaire. Or, sur l’une des branches de la drôle de géniale d’improbable galaxie, vivaient une hyper horde de zigomarsupis aux mirettes tartinées d’espoir et de rêve.

Le ciel immense n’était qu’une goutte de pluie, une bouffée d’air, une parenthèse intersidérale à l’échelle 8 de la police d’écriture universelle. Huit planètes glandouillaient, peinardement accoudées au zinc de la Voie Lactée. Orbite or not orbite, fichue question. Il se pourrait bien alors qu’une chronique se mit à hiberner en plein été, éterna à donf.

Z’imaginez un peu ça, le bim qui résonne à déciheures régulières, les rayons qui avoinent le bitume copieusement, les fleurs en barquettes au spray de fer avec les relents de crème anti-hâle, les statues de pierre prêtes à fondre, les statues de bronze liquéfiées, un escadron de dossiers qui s’empilent, s’ouvrent, se ferment, et des troupeaux de portes aussi.

Plus tard, enfin, mais beaucoup plus tard sur ce coin-ci de la bleue spère, des brioches poilues s’étaleront de toute leur longueur sur des planchers soufflés par de faibles courants d’air, sinon par bonheur contre des carrelages rafraîchis par la nuit. Le baluchon noué à la poupe du balai magique, avant de frapper le sol du pinceau pour décoller, qu’on se le dise : il faut penser à prendre des piles pour les vacances, sinon ça fait tomber les gens qui dansent*.

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Bonjour chez vous,
ZD
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