quand ton seul plaisir c’est d’respirer la soupe dev’nue bien trop claire ton espoir en poche au bout d’un esse d’mande doucement à Dam’ Compresse celle qui voue sa vie à nos misères de t’concocter un p’tit calmant chanvré si elle dit non, tu tiens bon si elle dit oui, te v’là… quand t’as une envie trop pressante que ta bobine est pleine de sueur ton sourire en trempe-l’œil hors du drap r’mercie poliment Dam’ Sparadrap celle qui supporte tous nos malheurs de t’offir son aide et sa science si tu dis rien, t’es moins qu’un cafard si tu dis merci, bah… c’est déjà ça… m’enfin à côté d’elles tu voles bas et pis soudain tu vois comme ça rue ! l’évident miracle ! ouste, mirage ! elles n’ont pas d’ailes ?! …pas d’aides non plus. les anges elles pourtant sont bien réelles et tu n’t’en rappelles qu’au dernier moment