RENCARD AU BRANCARD

quand ton seul plaisir c’est d’respirer
la soupe dev’nue bien trop claire
ton espoir en poche au bout d’un esse
d’mande doucement à Dam’ Compresse
celle qui voue sa vie à nos misères
de t’concocter un p’tit calmant chanvré

si elle dit non, tu tiens bon
si elle dit oui, te v’là…

quand t’as une envie trop pressante
que ta bobine est pleine de sueur
ton sourire en trempe-l’œil hors du drap
r’mercie poliment Dam’ Sparadrap
celle qui supporte tous nos malheurs
de t’offir son aide et sa science

si tu dis rien, t’es moins qu’un cafard
si tu dis merci, bah… c’est déjà ça…

m’enfin à côté d’elles
tu voles bas
et pis soudain tu vois 
comme ça rue !
l’évident miracle !
ouste, mirage ! 
elles n’ont pas d’ailes ?!
…pas d’aides non plus.

les anges elles pourtant 
sont bien réelles
et tu n’t’en rappelles 
qu’au dernier moment

Laisser un commentaire